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Des origamis qui boostent la créativité des enfants

Une feuille de papier toute simple qui, après quelques «contorsions» inventives devient une fleur, un poisson ou une chauve-souris… L’Origami, art subtil du pliage de papier, né en Chine et importé au Japon par des moines bouddhistes, est un véritable accélérateur de créativité. Cette activité née au VIe siècle est aussi relaxante qu’utile pour développer sa mémoire et son habileté.

Il existe des ateliers à l’Espace de quartier Jonction. Ces cours qui permettent d’assimiler la technique de base ont lieu les premiers et troisièmes mercredis du mois de 15 à 16 h 30. Ils sont ouverts aux enfants dès 8 ans.

A noter que les feuilles de papier de toutes les couleurs sont fournies.

Pratique

Espace de quartier Jonction

Rue Michel-Simon 7

Réservation par téléphone +41786044333 ou courriel cangodoy@yahoo.com

Y aller en transports publics

Bus 19, 2, 8, D
Tram 14

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Les CFF pro nature – Frédéric Revaz

D’ici à 2030, Les chemins de Fer Fédéraux vont réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre, et de plus de 90% d’ici à 2040. Comment ? En misant évidemment à la fois sur des économies d’énergie et en se tournant vers les énergies renouvelables.  

À partir de 2030, les émissions résiduelles seront compensées afin d’atteindre la neutralité climatique. Ladite compensation s’effectuera via un soutien financier aux projets de tiers visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En premier lieu, ce sont les partenaires issus de leur propre chaîne d’approvisionnement qui seront concernés. Ce «carbon insetting» consiste à baisser les émissions des gaz à effet de serre du partenaire et ainsi, les émissions indirectes des CFF. Les émissions résiduelles de gaz à effet de serre seront ensuite compensées par l’achat de certificats suisses liés à la protection du climat («carbon offsetting»). Une pierre à l’édifice de neutralité climatique telle que définie par l’Accord de Paris. Au-delà, le transporteur s’engage en faveur d’une économie circulaire. C’est à dire qui fonde une société sur le principe de de durabilité. En effet, une part trop importante de produits sont fabriqués à partir de matières non recyclables qui amplifient le volume des déchets. L’économie circulaire, par le biais du cycle naturel des matériaux, en permettrait la réutilisation (réparation, remise à neuf) sans production de déchets et d’émissions nocives à l’environnement. Le rôle des CFF serait ainsi déterminant car ils comptent parmi les principaux commanditaires de Suisse, avec des acquisitions annuelles d’un montant supérieur à 5 milliards de francs. L’application des principes de l’économie circulaire aurait une incidence sur les coûts généraux en même temps qu’elle pourrait promouvoir la performance durable de l’exploitation ferroviaire. Il faut relever qu’en 2017, les CFF avaient déjà ont adopté un plan d’actions dans le cadre de l’initiative Exemplarité énergétique (EEC) afin de mieux exploiter le potentiel des nouvelles énergies renouvelables que sont le photovoltaïque, l’énergie éolienne et la petite hydraulique.

Haro sur les déchets

Les CFF ont par ailleurs mis en place un véritable plan de bataille pour l’élimination et le recyclage des déchets. D’autant que la tâche est ample car aux matières issues directement de leurs propres exploitations s’ajoutent une quantité en constante augmentation des déchets récoltés dans les trains et dans les gares. Ainsi, les déchets éliminés chaque année pourraient remplir pas moins de 2700 wagons, soit un train de plus de 30 kilomètres de long qui occuperait la distance séparant Berne de Bienne.
Et puis, l’entreprise ferroviaire demeure mobilisée en matière de protection de la faune et la flore présentes le long de l’infrastructure de transport. Renaturation, alertes lumineuses pour prévenir les accidents impliquant des chevreuils ou des cerfs, préservation de plantes, aucune action en faveur de la nature n’est négligée.

Découvrez ci-dessous l’interview de Frédéric Revaz, porte parole des CFF.

Les CFF et l’écologie : Frédéric Revaz

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Des trésors dans la jungle tropicale

Il était une fois un botaniste bavarois qui aimait jouer les globe-trotters. C’est ainsi que commence la belle épopée de Carl Von Martius. Une aventure que retrace l’exposition présentée à la bibliothèque du Conservatoire et jardin botaniques de Genève.

Entre 1817 et 1820, le naturaliste met le cap sur la forêt amazonienne. Il est littéralement ébloui par l’incroyable diversité végétale. Alors, il récolte des milliers de plantes, environ 6000 au total, qu’il décrira dans des ouvrages richement illustrés et qui seront publiés à son retour en Europe. L’exposition met l’accent non seulement sur le voyage de ce scientifique mais encore dévoile la passion de cet explorateur pour les palmiers. Les visiteurs peuvent aussi découvrir la correspondance qu’entretenait Carl Von Martius avec des botanistes genevois de renom.

Carl Von martius, à la découverte de la biodiversité tropicale

Bibliothèque des Conservatoire et Jardin botaniques, jusqu’au 31 mai 2021

Chemin de l’Impératrice 1, 1292 Pregny-Chambésy

Bus : 1,11, 25, 28, arrêt : Jardin botanique

Léman express : départ Gare Cornavin, arrêt : Gare-Sécheron

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Découvrir ou redécouvrir les quartiers de Genève ?

Connaissons-nous les quartiers de Genève ? Leur histoire ? L’origine de leurs noms ?

La Ville de Genève dévoile les secrets de ces lieux que le temps a peu à peu transformés. Zoom sur Champel.

Depuis le moyen âge et jusqu’au 18e siècle, le quartier de Champel était maudit. Il faut dire que c’est là, au milieu d’une nature alors exempte de toute construction, à l’exception de quelques fermes, que les bourreaux exécutent les condamnés à mort. Michel Servet, médecin et philosophe espagnol, est brûlé vif. Jugé comme hérétique, par les calvinistes, il est en quelque sorte réhabilité en 1903. Un monument est d’ailleurs érigé à sa mémoire, rue Beau-Séjour.  

L’origine du nom est sans doute emprunté au latin Campellum (petit champ). Mais comme le postulent certains historiens, cette terminologie pourrait aussi être issue de Champey (désignant un droit féodal), champeau (abréviation de pré haut) ou encore Champer (autrement dit jeter du bois au bûcher).

Au tournant du 18è siècle, Champel haut lieu des mises à mort opère un virage 180 degrés. Voilà que de riches familles s’installent dans le quartier et des villas cossues ceintes de verdure sont construites. Parmi ces bourgeois fortunés, figure Alfred Bertrand, un aventurier au grand cœur qui décide léguer son vaste domaine à la Ville de Genève. A la disparition de son épouse, la propriété familiale est transformé en parc public.  Le quartier de Champel a récemment subi une profonde mutation avec l’arrivée du Léman Express. Il compte désormais la halte «Champel-Hôpital», l’une des nouvelles stations du réseau ferroviaire transfrontalier, située sous le plateau. Cette gare a un accès direct au plateau, ainsi qu’aux Hôpitaux universitaires de Genève (site Cluse-Roseraie), via un tunnel souterrain.

Pour en savoir plus, on plonge dans les ouvrages bien documentés de Christian Vellas, Genève insolite et secrète, Tours: Jonglez, 2010. Ou la plaquette de Laurent Mutti, Champel, vous connaissez? Genève, 2000. éditée par l’Association des intérêts de Champel pour la 60ème assemblée générale (Bibliothèque de Genève BGE).

Aller à Champel

Bus : 1, 5, 7, 21

Léman Express, halte Champel-Hôpital

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Une balade pour devenir un génie de la physique ?

La physique est-elle le domaine exclusif des forts en maths ?

Non, en aucun cas. L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) propose une balade savante à faire en famille (enfants dès huit ans) pour comprendre comment le petit monde des particules fonctionne. Passeport Big Bang, nom de code de l’invitation au voyage local, est une promenade interactive pour percer les mystères du plus grand accélérateur de particules (LHC) du monde. Son anneau de 27 km est enfoui à 100 mètres sous la campagne franco-genevoise. A vélo, en rando, à bord des transports publics, les savants en devenir pourront découvrir les dix plateformes d’exposition, situées au-dessus de dix points clefs du LHC. Dix plateformes, dix étapes. La première, l’expérience Atlas se trouve sur la commune de Meyrin. Cette halte interroge sur de multiples mystères : de quoi l’univers est constitué ? Qu’est-ce que la matière noire ? Existe-t-il des dimensions cachées ? Autant de questions qui mobilisent les physiciens d’ATLAS. Toutes les étapes ont leurs problématiques. Aucune réservation n’est nécessaire, l’activité est accessible librement toute l’année, tous les jours.

Où se procurer le Passeport Big Bang ?

Le Passeport et la carte de l’itinéraire cyclable sont disponibles dans les Offices de tourisme, les mairies du Canton de Genève et du Pays de Gex, les arcades Genève Roule (Montbrillant, Terrassière) et Meyrin Roule, Pro Vélo Genève et à la réception du CERN.

En transports publics

Les plateformes (à l’exception de l’étape Accélération à Echenevex) sont toutes proches d’un arrêt des Transports publics genevois (tpg), mais pas nécessairement de la même ligne.

Il est également possible de faire ce parcours en mode randonnée pédestre, prévoir la version fractionnée car le parcours est long.

Plus d’infos : https://visit.cern/passport-to-the-big-bang

Aller au CERN ?

CERN, esplanade des Particules 1, 1217 Meyrin

Tram : 18

© Lémanis

Travaux sur la L5 entre Genève Cornavin et La Plaine

Travaux Genève – La Plaine

Suite à des travaux de mise en conformité des quais entre Meyrin et La Plaine, les circulations des lignes L5 et L6 seront perturbées, et verront leurs horaires modifiés, du vendredi 09 avril dès 23h jusqu’au mardi 20 avril à 5h.

L5 :

  • Tous les trains circuleront entre Genève et Meyrin, dans les deux sens.
  • Entre Meyrin et La Plaine, certains trains poursuivront leurs circulations (principalement pendant les heures de pointe).
  • Dans la majorité des cas, en dehors des heures de pointe, les L5 seront supprimées dans les deux sens entre Meyrin et La Plaine.
  • Des bus de remplacement seront alors mis en place.
  • Les voyageurs entre la gare de Genève et la gare de La Plaine seront priés d’utiliser les trains de la ligne L6.

L6 :

  • Tous les trains circuleront entre Bellegarde et Genève, avec arrêts à toutes les gares. Certains trains effectueront également un arrêt exceptionnel à La Plaine, dans les deux sens.

ATTENTION :

Pendant toute la durée des travaux, les horaires seront modifiés.

Avant d’entreprendre votre trajet, consultez l’horaire en ligne CFF ( https://www.sbb.ch/fr/horaire.html). Tous les horaires durant ces phases de travaux sont mis à jour.

Photo : © Lémanis
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Les Mouettes Genevoises sur la vague verte

Rolland Charrière père et prédécesseur de Joël Charrière à la direction des Mouettes Genevoises, était-il un écologiste avant l’heure ?

Sans aucun doute. Durant la seconde guerre mondiale, en effet, le fondateur des navettes lacustres s’était tourné vers l’alimentation électrique. « Il était certes compliqué de s’approvisionner en carburant, mon père trouvait donc un avantage à utiliser une énergie », explique Joël Charrière.

Cet élan, en direction de sources d’énergie propre, se confirme au début des années 2000. La Bécassine, qui sert de bateau laboratoire, va voguer durant deux ans grâce à une batterie électrique. « Nous avons pu ainsi tirer les enseignements de ce premier spécimen et dès 2004, deux navettes lacustres électro-solaires ont pris le large », reprend le directeur de la Société des Mouettes Genevoises et Navigation (SMGN). C’est ainsi que les deux bateaux peuvent se déplacer durant douze heures en auto-alimentation.

C’est une première s’agissant d’une entreprise de navigation professionnelle. « Avec cette énergie électro-solaire, les odeurs inhérentes au diesel ont disparu de même que les risques de laisser s’échapper du carburant dans le lac au moment des réapprovisionnements en carburant ». Sans compter que les nouvelles navettes sont parfaitement silencieuses.

Joël Charrière espère toutefois que la recherche va progresser en matière de batterie afin d’en limiter les effets polluants. En plus des bateaux électro-solaires, la SMGN a acquis deux centrales photovoltaïques qui génèrent de l’électricité vendue aux Services industriels genevois (SIG) la journée et qu’elle peut récupérer la nuit. Enfin, l’entreprise lacustre travaille actuellement sur un projet qui permettrait aux SIG de pouvoir prélever de l’électricité sur les batteries des Mouettes en cas de nécessité.

Découvrez ci-dessous l’interview de Joël Charrière

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Quand le plastique dévore le fond des océans

20 mille lieues sous les mers qui exhibent des sculptures de plastique…. L’exposition : « Bouteille à la mer 2120, Te Ao Maori » présentée par le Musée d’histoire naturelle raconte la pollution des hommes.

Quel rapport avons-nous à la nature et plus particulièrement à celle qui peuple les océans ? L’artiste maori, George Nuku a empli un espace dédié, au sein du Muséum, de réalisations conçues à partir de bouteilles en plastique et de plexiglas recyclés. Voilà que s’érige un autre monde sous-marin, celui qui se déploie en 2120. D’étranges colonnes, inspirées des cultures helléniques et maori, sont couvertes d’anémones de mer, de crustacés, de bancs de poissons. Ces constructions semblent abriter des œuvres d’art ciselées dans du plexiglas. Et tout autour des requins et des raies montent la garde tandis que des thons pélagiques croisent des murs de méduses.

Ce monde imaginé interpelle les visiteuses et les visiteurs. Quel est leur rôle, quelle empreinte laisse-t-il dans cette nature immergée.

L’exposition est le fruit d’une collaboration avec le Musée d’ethnographie de Genève, le Musée des cultures de Bâle, le Muséum d’histoire naturelle de Berne et le Musée du Léman de Nyon.

Bouteille à la mer 2120, Te Ao Maori jusqu’au 23 janvier 2022, Tout public

Payant, entrée couplée avec l’exposition Wildlife Photographer of the Year

Muséum, ouvert tous les jours sauf les lundis, 1, route de Malagnou

Bus 1, 5, 8, 25 – Arrêt Museum

Tram 12 – Arrêt Villereuse