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Admirer des objets nés de la terre ou du verre à Bernex ?

C’est une exposition à la fois inspirante et qui interpelle que propose la Galerie Aux Portes de la Champagne à Bernex. « En verre et contre terre » est à découvrir jusqu’au 13 juin.

Les deux artistes Pascale Nirel et Kate Deleaval entretiennent un rapport émotionnel à la matière. La première parle d’une double rencontre d’abord avec le verre puis avec des objets ramassés au fil de ses promenades ou de ses flâneries lors de vide-greniers. Et ensuite, elle lie l’un à l’autre, verre et objet oublié forment une pièce unique. La seconde affirme que l’argile « fait apparaître une face de terre transformée et durcie par le feu ».

Créée en 1994, la Galerie Aux Portes de la Champagne est un espace qualitatif d’exposition au cœur du village de Bernex. Elle met particulièrement à l’honneur les nombreux artistes que compte la commune mais accueille également des artistes de toute la région.

« En verre et contre Terre »

du 28 mai au 13 juin 2021
mercredi 15h-19h ; jeudi-vendredi 17h-20h ; samedi-dimanche 14h-18h

Y aller en transports publics

Arrêt : Bernex Mairie : Tram 14

Bus J, 48

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Et si on plongeait dans le monde des fractales ?

Fractale, vous avez dit fractale mais Késako ? Une fractale est un objet mathématique dont la caractéristique est d’avoir une structure identique quelle que soit l’échelle choisie. Certes, mais à quoi servent les fractales ? A comprendre une multitude de phénomènes naturels ou artificiels par le biais de modélisation.  L’université de Genève invite ainsi le public à plonger dans le monde infini des fractales. L’exposition répond à maintes questions comme : « Qu’est-ce qu’une fractale?  Peut-on en fabriquer soi-même? C’est de l’art ou c’est des maths? Les maths, ce ne sont pas que des calculs? » Interactive, cette présentation invite les participants à prendre part à la construction de la plus grande fractale de Suisse. Il suffit de réaliser chez soi ou sur place un cube avec des cartes de visite. Chaque cube est ensuite intégré à la fractale jusqu’au 30 juillet prochain.

Exposition : Plongée dans le monde infini des fractales

Salle d’exposition de l’UNIGE Uni Carl Vogt

 66 bd Carl-Vogt

HORAIRES :

Lundi – vendredi 7h30-19h

Ouvertures exceptionnelles le dimanche 16 mai et le samedi 12 juin, de 14h à 18h

unige.ch/-/fractales JOURNÉE INTERNATIONALE DES MUSÉES

Bus : 1, 19, 2

Tram : 12, 18

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La mobilité à venir impose le développement des transports de masse

Quelle mobilité demain ? Un partage équitable de la chaussée entre tous les usagers : automobilistes, motards, piétons, cyclistes ? Ou une stratégie à la fois incitative et coercitive en faveur des transports collectifs et de la mobilité douce ? Pour le professeur d’économie à l’Université de Genève, Julien Daubanes, l’urgence climatique contraint à l’application du principe pollueur payeur. Rencontre.

Comment donner un nouveau coup d’accélérateur aux transports publics et à la mobilité douce ?

Julien Daubanes : Les transports publics et la mobilité douce n’obéissent pas aux mêmes logiques. En fait, ils sont concurrents. Dans certaines grandes villes comme Londres et New York, les transports en commun sont, depuis quelques années, en perte de vitesse. Des habitants ont opté, par exemple, pour le vélo car la mise en place d’infrastructures cyclables en a rendu son usage plus aisé. En outre, l’avènement des services de taxis réservables via une application a aspiré une partie des clients des transports collectifs.

Pourtant, il y a une nécessité au développement des transports de masse comme de la mobilité douce. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’urgence climatique et les actions à mener pour la réduction des émissions de CO2 vont immanquablement déterminer les politiques de transport à venir. Les populations devraient être incitées à se concentrer davantage dans les villes car la transition énergétique va contraindre les déplacements. Or, les décideurs vont devoir réguler le trafic motorisé qui congestionne les villes dans leurs hypercentres comme dans leurs périphéries. Trafic motorisé qui génère en outre des pollutions (air et bruit) préjudiciables aux riverains. Dès lors, la seule solution sera de redimensionner les transports de masse. Comment ? En multipliant les fréquences des navettes, en poursuivant l’augmentation des lignes, en intensifiant la création de sites propres aux transports publics afin d’en favoriser la fluidité.

Quels sont les principaux écueils au développement des véhicules mus par des énergies vertes ?

JD : Les voitures et les vélos électriques sont moins polluants que les voitures conventionnelles. Cependant, on ne peut pas dire qu’ils sont des moyens de déplacements complètement « propres ».

Une étude très sérieuse a examiné l’effet des subventions aux voitures moins polluantes en France en 2008. Les nouveaux acquéreurs d’une automobile moins polluante recevaient un bonus. Paradoxalement, cette politique a augmenté les émissions de CO2 ! Pourquoi ? Le subside a encouragé l’achat d’un nouveau véhicule, ce qui a augmenté les ventes, et donc l’utilisation, de voitures. Or, les voitures moins polluantes consomment malgré tout de l’énergie. Ce qu’on aurait pu encourager pour éviter cela, c’est de ne pas acheter de voiture du tout !

S’agissant des vélos électriques, ils ne peuvent avoir une répercussion positive sur l’environnement que s’ils remplacent une voiture mais pas une bicyclette conventionnelle.

Alors, la mobilité à venir n’a pas d’autre choix que de s’arc-bouter sur les transports de masse et les modes de déplacements non polluants comme la marche et le vélo traditionnel.

Quelles villes européennes ont profondément modifié leur mobilité ?

JD : Copenhague a dopé le trafic cycliste en créant des infrastructures sécurisées et spacieuses. Plus de 60% des citoyens y utilisent le vélo pour aller à leur travail, leur école, ou leur université. Oslo est en train de pénaliser le trafic routier en supprimant les places de parking en surface (à l’exception d’un petit nombre réservé aux personnes en situation de handicap et aux livraisons) pour aménager des espaces de détente et des pistes cyclables. Tallinn a, elle, procédé, par étape. La capitale d’Estonie a en effet commencé par instaurer la gratuité des transports collectifs. Puis, elle a progressivement pénalisé l’usage de voiture individuelle. Résultat : le trafic motorisé au centre-ville a significativement diminué, rendant la ville plus attractive, et le nombre de voyageurs en transports collectifs a largement augmenté. Londres a instauré, dès 2003, un péage destiné à dissuader le trafic motorisé pour limiter la congestion du centre-ville.

A terme, ne serait-il pas opportun de réduire les déplacements, notamment professionnels (déploiement du télétravail) plutôt que d’agir sur la fluidité du trafic ?

JD : Cette stratégie est déjà en marche. De plus, l’expérience vécue durant les périodes de confinement récentes a aidé à convaincre certains managers septiques. Cette expérience laissera certainement des traces. Même si le télétravail demeure globalement circonscrit aux professions intellectuelles et de service. Et puis, les nouvelles habitudes de consommation (achat en ligne) infléchissent également la courbe des déplacements. 

Ce qu’il faudrait, c’est encourager la réduction des déplacements à hauteur de leur contribution aux problèmes de pollution et de congestion, par des politiques publiques incitatives.

La Covid-19 et les problèmes qui ont surgi lors de cette pandémie ont-ils renforcé la prise de conscience sur l’emballement climatique et par conséquent sur l’urgence de repenser la mobilité ?

JD : La prise de conscience ne suffit pas. Le climat impose une riposte coordonnée à l’échelle mondiale car les émissions de CO2 ont le même impact quelle que soit leur origine. Je crois qu’il est trop risqué de tout miser sur la responsabilité individuelle, car cette responsabilité est diluée dans le grand nombre d’individus impliqués au niveau global. C’est ce que les économistes appellent le phénomène de passager clandestin : chaque individu se défausse sur l’autre et ne passe pas à l’acte.

Il y a un très fort consensus entre économistes : chaque personne doit être taxée selon sa dépense en carbone. Les prix des fuels carbonés et de l’électricité doivent refléter leurs vrais coûts pour la société et les générations futures. Les prix des véhicules, électriques ou conventionnels, doivent aussi inclure une majoration correspondant aux émissions que leur production génère.

Chacun paierait le véritable prix de sa consommation, et serait ainsi amené à prendre des décisions responsables. La facture sera salée. Elle le sera quoiqu’il en soit, il ne faut pas se mentir, mais beaucoup moins que ce qui attend l’humanité si rien n’est entrepris pour endiguer l’emballement climatique. Cela dit, la taxation du carbone permettrait aussi de lever des recettes fiscales qui pourraient être affectées par exemple à l’accompagnement de changements d’habitudes, y compris au développement de transports de masse moins polluants.

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Il était une fois l’évolution

Quatre pôles, quatre haltes au sein du Conservatoire et Jardin botanique qui dévoile des secrets sur l’évolution. L’exposition qui dure jusqu’au 17 octobre parle de la vie du terre, des grands chambardements, des surprises, d’incroyables merveilles depuis l’apparition de l’eau aux premiers être vivants. Cette rétrospective raconte aussi la biodiversité. Comment le hasard, le croisement des espèces aussi ont pu faire naître tout ce que la planète compte d’espèces animales et végétales. La volonté des promoteurs de l’exposition est d’amener le public à changer son regard sur la biodiversité, souvent malmenée, et dont il constitue un élément. La balade pédagogique s’étire des bords du lac au jardin d’hiver

Le Grand Bazar de l’évolution

Conservatoire et Jardin Botanique

Chemin de l’Impératrice 1, 1292 Pregny-Chambésy

Arrêt : Jardin botanique // Bus 1

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Concours fête des Mères 2021


Pour cette fête des Mères 2021, unireso vous propose d’offrir un bon de réduction de CHF 100 sur un abonnement annuel adulte !

Pour participer

1. Abonnez-vous au compte Instagram unireso 

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3. Mentionner une maman à laquelle vous aimeriez offrir ce bon (augmentez vos chances en mentionnant plusieurs personnes en commentaire, chaque personne mentionnée compte comme une participation.)

Bonne chance !


Règlement du concours

  1. Généralités :

Ce jeu-concours est organisé par unireso et publié sur le compte Instagram @unireso_com.

Les utilisateurs Instagram pourront gagner 3x 100CHF de réduction sur un abonnement annuel unireso, sur la base d’un tirage au sort réalisé à l’issue du jeu.

Bon non convertibles en espèces. Bon non remboursables et non valable sur l’abonnement à paiement échelonné. Bons non-cumulables entre eux. Bon à faire valoir dans un point de vente tpg ou CFF.

Le jeu-concours n’est en aucun cas lié à Facebook, Instagram ou un autre réseau social. Les réseaux sociaux n’ont donc aucune responsabilité dans le déroulement du concours.

2. Conditions de participation :

Pour que la participation soit prise en compte, il est important de suivre toutes les étapes expliquées sur la publication du jeu-concours.

Seuls les participants ayant respecté toutes les conditions de participations seront pris en compte dans le tirage au sort.

3. Le jeu-concours :

La période du jeu s’étend du vendredi 7 mai 2021 à 09h00 au dimanche 9 mai 2021 à 23h59, heure suisse, la date et l’heure de la participation faisant foi. 

4. Annonce des gagnant(e)s :

L’annonce des gagnant(e)s se fera dans les commentaires de la publication-concours ainsi qu’en story Instagram le mardi 11 mai 2021.

unireso se réserve le droit de demander aux gagnant(e)s de lui écrire en message privé ou par mail afin de convenir de remise de prix et d’autres formalités.

Les gagnant(e)s auront 7 jours pour s’annoncer en message privé. Si un ou une gagnant(e) ne s’est pas annoncé dans ce laps de temps, unireso désignera un(e) autre gagnant(e).

5. Droit d’annulation/modification du jeu-concours : unireso se réserve le droit d’annuler ou modifier le jeu-concours à tout moment durant la durée de participation si des motifs importants l’y contraignent.