bandeau-1920x640-Culture

Qu’est-ce qu’on attend pour découvrir la nouvelle Comédie de Genève ?

C’est un petit bijou savamment ciselé qui étincèle depuis août dernier dans le quartier de la gare des Eaux-Vives. Mais la nouvelle Comédie de Genève n’est pas seulement une prouesse architecturale, c’est un lieu effervescent tel que le souhaitent Natacha Koutchoumov et Denis Maillefer à la tête de cette belle institution culturelle. 

Inaugurée le 28 août dernier, en présence du conseiller fédéral Alain Berset, la Comédie de Genève a, certes fait les frais de la pandémie liée à la Covid-19. Mais ce coup du sort, n’a guère entamé l’enthousiasme et l’énergie des deux chefs de file de cet espace dédié à une culture multiple, diversifiée, accessible à tous. Ainsi le bâtiment de 100 mètres de long sur 40 de large est conçu en verre, en béton et en métal. Une scène ample, une salle de près de 500 places, une autre modulable de 200 sièges, permettent ainsi une grande souplesse pour les chorégraphies et les différents spectacles. Mais la bâtisse nitescente n’est pas uniquement un lieu de représentations. C’est un endroit où l’on crée des décors et des costumes, où l’on fabrique des spectacles clefs en main. Ainsi des ateliers accueillent les faiseurs de rêves (menuiserie, couture, peinture sculpture).
En plus des salles de répétition et de celles dévolues à l’administration, un vaste hall et un restaurant ont été aménagés pour l’accueil des visiteurs. Et puis, il ne faut pas omettre de s’arrêter devant les ouvertures du bâtiment. Deux immenses façades vitrées à la prou et à la poupe donnent de la majesté à l’édifice. Lorsque la nuit s’installe, la façade projette sa lumière sur l’esplanade Alice-Bailly offrant un spectacle singulier. 

Demandez le programme

Un foisonnement de spectacles ? Sans aucun doute. Avec dans l’ordre d’arrivée sur scène pour cette fin d’année et celle à venir : Dans la mesure de l’impossible de Tiago Rodriguès. L’auteur s’interroge notamment sur ce qui pousse un être humain à choisir de risquer sa vie pour aider les autres ? Tiago Rodrigues tisse ainsi des récits à partir de voyages d’investigation effectués avec des délégations de la Croix-Rouge. Avec En transit Amir Reza Koohestani base lui sa dernière création sur ce qu’il a pu voir alors qu’il était détenu dans la zone de transit de l’aéroport aux côtés d’autres personnes subissant le même sort. Et puis, au menu de décembre, figurent aussi d’autres rendez-vous incontournables. Tout d’abord, de la magie, celle d’Etienne Saglio composée de trois tableaux. Ensuite, le dimanche, la Comédie de Genève reste ouverte pour les ateliers de pratiques artistiques destinés aux familles. Sans compter le « Mercredi Comédie » : enfants et adolescents sont invités à venir découvrir les métiers des arts de la scène, à participer à des ateliers artistiques ou à pratiquer des cultures urbaines. 

Et comme la nouvelle codirection fourmille d’idées, elle a prévu aussi d’accueillir des expositions et des conférences. 

Pratique

Dans la mesure de l’impossible : Création du 01 au 13 février 2022 à la Comédie de Genève. En tournée à partir de mi-février.

En Transit : Création du 23 février au 6 mars 2022 à la Comédie de Genève. Disponible en tournée à partir de mi-mars 2022.

En savoir plus : comedie.ch/programme

Comédie de Genève, 1 Esplanade Alice-Bailly, 1207 Genève

S’y rendre en transports publics :
GARE DES EAUX-VIVES // Léman Express, SL2, SL3,  SL5 // TRAM : 12, 17